Manolita Farolan Doise – Biographie
Elle a travaillé comme psychothérapeute en pratique privée à Genève, en Suisse. Née aux Philippines, elle a fait ses études à Lausanne et Genève. Sa licence et son diplôme en psychologie ont été obtenus à la Faculté de Psychologie et Sciences de l’Education à l’Université de Genève après son BA Psychology à University of the Philippines, Diliman, QC, Philippines. L’Office Médico-pédagogique, qui fait partie de l’infrastructure cantonale en santé mentale à Genève, l’a formée en psychothérapie analytique pour enfants et adolescents. Elle s’est aussi formée en thérapie de groupe, formation chapeautée par l’Université de Deusto et organisée par le Département de Psychiatrie de l’Hôpital Cantonal de Genève.
En ce qui concerne mindfulness ou la pleine conscience, elle s’est formée au Center for Mindfulness, fondé par Jon Kabat-Zinn, à Worcester, Massachusetts. C’est dans ce centre, qui fait partie du département de Preventive and Behavorial Medicine à l’Université de Massachusetts, qu’elle a suivi l’enseignement de Florence Meleo-Meyer et Melissa Blacker, psychologues cliniciennes et formatrices expérimentées, afin d’instruire le programme MBSR de 8 semaines. Manolita a elle-même suivi le MBSR de 8 semaines auprès de Beatrice Weber, Programmes Bipolaire et Dépression, unité faisant partie de l’Hôpital Cantonal Universitaire de Genève.
En ce qui concerne la méditation, Manolita a pratiqué avec et suivi les enseignements de Stephen et Martine Batchelor (Bouddhisme séculaire, Zen), Christina Feldman, John Goldstein (Vipassana), John Teasdale (Mindfulness), Charles Genoud et Patricia Genoud-Feldmann (Vipassana), Bhante Bodhidhamma (Mahasi), Bob Stahl (Mindfulness), Jon Kabat-Zinn (Mindfulness), Ajahn Sucitto, de la tradition moines de la forêt de Thailande, Pascal Auclair (Vipassana), Gregory Kramer et Phyllis Hicks (Insight Dialogue) et Sayadaw U Tejaniya (Theravada).
Depuis 2011, Yongdzin Lopon Tenzin Namdak et Khenchen Tenpa Yungdrung de la tradition tibétaine Yungdrung Bön la guident sur le chemin du dzogchen. Elle a également suivi des enseignements de Khenpo Gelek Jinpa et Ponlop Tsangpa Tenzin Rinpoche.
En ce qui concerne son parcours d’instructrice MBSR, Manolita a complété la formation professionnelle avancée MBSR: Teacher Development Intensive, lequel a eu lieu en septembre 2013 à St-Arbogast en Austriche. Ce programme a été enseigné par Florence Meleo-Meyer du Center for Mindfulness à Massachusetts, assistée par d’autres formatrices expérimentées venant d’Europe. L’admission à ce programme était limitée a des professionnels ayant une grande expérience de travail dans leur domaine, une pratique solide de méditation, de la formation préalable en MBSR ainsi qu’une expérience d’avoir donné bon nombre de cours MBSR.
Le hatha yoga n’a pas seulement été une manière de rester en forme et garder la souplesse, le yoga a aussi été nourriture spirituelle pour Manolita. C’est la première pratique méditative qu’elle a rencontré dans sa vie. Elle enseigne les mouvements de yoga dans les cours MBSR avec enthousiasme. A Satigny, les cours de yoga de Cathy Luthi sont des moments dans la semaine qu’elle privilégie, car ça l’aide à garder un équilibre corps-mental, et à lutter contre la sédentarité.
C’est pour survivre à une crise existentielle que Manolita s’est tournée vers la méditation comme bouée de sauvetage. Elle a survécu. Et même plus–elle a découvert des ressources insoupçonnées en elle-même. La méditation lui a apporté, entre autres, un bien meilleur sommeil. Ce n’est pas une mince affaire après des années d’avoir tâté aux somnifères, aux alternatives naturelles et autres. Elle jouit d’une bien meilleure santé, connaît une plus grande stabilité d’humeur, et pour une personne chroniquement en retard, maîtrise bien son temps. D’ailleurs, elle découvre que l’investissement temporel est disproportionné par rapport au gain de temps–méditer 20 min deux fois par jour lui permet de disposer de beaucoup plus de temps, comme si le temps était plus ‘spacieux’. Surtout, elle est à même de prendre les choses comme elles viennent, avec moins de réactivité. Même si le tempo s’accélère, elle sait prendre un moment–ne serait-ce une bonne respiration, sentir le sol sous ses pieds–pour retrouver le souffle, ‘laisser la poussière descendre’ comme disent les anglophones, où qu’elle soit, quel que soit le moment.
Avec un peu d’hésitation, elle ajoute ceci: ‘Le plus incroyable de tout ce que la méditation m’a apporté…ça m’a enlevé mes peurs.’
Tenter la pratique de la pleine conscience. Rien à perdre et beaucoup à gagner.
Pour plus de détails sur les diverses retraites, évènements, conférences, que Manolita a suivi, voir la page Facebook de Mindfulness Genève où vous trouverez également des citations et poésies rappellant l’essence de la pleine conscience:
http://www.facebook.com/mindfulnessgeneve
Je tiens à remercier tous mes maîtres, ceux du début–Gregory Kramer, Phyllis Hicks, Charles Genoud, Patricia Feldman, Bhante Bodhidhamma, Stephen et Martine Batchelor, Christina Feldman, John Teasdale, Joseph Goldstein, Ajahn Sucitto, et Sayadaw U Tejaniya. Et ensuite ceux avec qui je chemine depuis 2011, mes chers maîtres tibétains, Yongdzin Lopon Tenzin Namdak, Khenchen Tenpa Yungdr, Khenpo Gelek Jinpa, Ponlop Tsangpa Tenzin Rinpoche, de la tradition Yungdrung Bön qui éclairent le chemin du dzogchen pour moi. Ma profonde gratitude à tous.